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A l’exception d’une petite parcelle de Tavel, les vignes de Boucarut sont toutes situées autour du domaine. Il s’agit de parcelles moyennes à petites, situées par rapport aux bâtis : sur un plateau au nord-ouest, sur un coteau au sud-ouest et dans une plaine à l’est. 

 

Le paysage est marqué par la présence de nombreuses haies et bosquets, ce qui confère naturellement au domaine une configuration agroécologique. Ces haies et bosquets rendent le travail mécanisé moins aisé et exigent un entretien spécifique mais ils créent un paysage varié et sont très favorables à la biodiversité. Or, au-delà de l’agriculture biologique, nous cherchons justement à favoriser au maximum la biodiversité dans le sol et au-dessus du sol. 

 

A cette fin, nous maintenons un couvert végétal partiel dans les vignes, y compris au printemps et en été, ce qui est le plus souvent honni dans la viticulture méditerranéenne en raison de la concurrence entre la vigne et les autres plantes. Pourtant, en surface, un tel couvert permet en été de protéger le sol du rayonnement solaire. Il constitue aussi un abri pour la faune et la microfaune auxilliaire qui permet de limiter la prolifération des insectes dits ravageurs. Ce couvert favorise aussi la vie souterraine, en le structurant et en apportant de la matière organique lorsqu’il se décompose. Enfin, la profondeur d’un vin commence selon nous par la complexité de l’environnement dans lequel la vigne s’établit.

 

Nous cherchons aussi à réduire des doses de cuivre (qui peuvent s’accumuler et nuire aux champignons du sol) par rapport à la norme légale en bio. 

Enfin, nous cherchons à limiter l’usage du tracteur. La vendange, l’écimage, la taille et l’épamprage sont ainsi faits à la main. 

 

A ce jour, nos vignes, à l’exception de celles de Tavel qui sont en goblets, ont été implantées en cordons de royat, une taille conçue pour faciliter le travail mécanique. Pour nos futures plantations, notre souhait est de recourir à la formation en gobelets plus respectueuses des besoins de la plante. 

 

Enfin, nous privilégions dorénavant le recours à des plants issus de sélections massales plutôt que des clones et experimentons la complantation pour limiter la création de foyers de sensibilité aux maladies cryptogamiques. 

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