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Le miracle du vin, nous le devons aux raisins et aux levures. Ce sont eux qui, ensemble, font le vin. 

 

Nous croyons comme de nombreux vignerons que la qualité du vin dépend d’abord de la qualité du fruit. 

 

Par ailleurs, la vigne pouvant s’enraciner très profondément, elle a pour particularité de s’exprimer différemment, non seulement en fonction du climat mais aussi en fonction du sol dans lequel elle plonge ses racines.

 

Nous cherchons donc à obtenir un vin qui reflète authentiquement son sol, son climat et le millésime (le terroir). Cela signifie que toute intervention en vinification doit être réfléchie en ce sens. 

 

Cela signifie aussi que nous cherchons à nous passer de tout intrant oenologique ou processus physique traumatisant. Ces techniques ont l'avantage de sécuriser les processus oenologiques dans une perspective de qualité mais ont l’inconvénient d'uniformiser les vins, voire de fortement les dénaturer.

 

D’un autre côté, il est extrêmement périlleux d’obtenir un vin naturellement stable et les phases de fermentation, d’élevage et de conditionnement/stockage du vin peuvent susciter des arômes et des goûts que nous considérons comme indésirables dans la mesure où ils risquent in fine de dominer et masquer l’unicité de l’alchimie entre la vigne, le climat et le sol et suscitant alors une autre forme d’uniformisation. 

 

Pour parvenir à cet équilibre, nous vendangeons tous nos raisins à la main, nous évitons autant que possible l’usage de sulfites et n’en utilisons jamais avant la fin de la fermentation (la dose est toujours factuellement indiqué sur notre étiquetage), nous privilégions la fermentation par levures indigènes quand les conditions nous paraissent réunies, nous réalisons un suivi analytique rigoureux de nos vins, et, enfin, nous ne collons ni  ne filtrons nos vins. 

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